Anecdotes, cocasseries, difficultés et autres considérations

Publié le par Serge

 Le bois qui ne brûle pas... 

Voulant faire de beaux feux de camps, nous avons acheté une boîte de bois à brûler identifié comme étant du HICKORY. En français, c’est du caryer ou du pacanier, une essence que nous ne connaissons pas. Mais ça ne brûle pas, ou du moins pas bien ! De la braise et de la fumée, peu de flammes ! Les Américains s’en servent pour fumer les viandes et poissons. Ça nous a pris pas mal de charbon de bois pour venir à bout de notre réserve de HICKORY. Depuis, on a changé de sorte de bois et nous avons pu faire de beaux feux. 

 

L’indice d’octane de l’essence n’est pas le même 

J’ai comme habitude de toujours acheter l’essence la moins chère. Au Québec c‘est l’indice d’octane 89. Mais aux États-Unis c’est 85. Après mes premières côtes importantes dans l’ouest américain, je trouvais que mon camion avait de la difficulté... C’est alors qu’on a réalisé la différence entre 85 et 89 ! Le camion va mieux depuis qu’on lui donne de l’essence de meilleure qualité, mais plus chère ! 

 

Le mercantilisme autour des parcs nationaux et autres lieux touristiques 

D’une façon générale les grands parcs nationaux américains sont splendides. Mais tout autour, à l’entrée, à la sortie et même parfois à l’intérieur des parcs, de nombreuses entreprises commerciales font tout pour nous arnaquer : restaurants, hôtels, campings et entreprises proposant des activités diverses présentent des tarifs très élevés. Il faut donc se méfier et s’informer des prix à l’avance. Mais souvent c’est la dernière chose que l’on nous annonce avant de compléter une réservation. Idem pour les restaurants qui n’affichent pas leur menu avec prix à l’entrée. Payer 18 $ pour un hamburger, 40 $ par personne pour entrer dans un centre aquatique sans oublier les 15$ de stationnement (alors que la piscine municipale coûte 8$ et le stationnement est gratuit). Et nous ne parlons pas ici d’acheter des souvenirs ! Méfiance, méfiance ! 

 

Les bibittes sont d'abord pour Sandrine 

Chaque fois qu’il y a des insectes voraces dans les environs, on dirait qu’ils choisissent toujours de s’attaquer à Sandrine en premier. Ça doit être à cause de son sang bleu de Française ! Mais la réponse adéquate est un appareil du nom de Thermacell M840 qui émet une fumée ambiante qui repousse les agresseurs. Ça marche !  

 

Les sorties de garages sont basses... 

Notre caravane est relativement âgée (2003) et sa suspension est plus basse que celle des modèles plus récents.  Je ne sais pas pourquoi, mais les entrées et sorties des stations-services présentent souvent un CREUX (caniveau profond) qui fait que l’arrière de la caravane risque de frotter le pavage. Et à l’arrière de la caravane, il y a la tuyauterie d’évacuation des 2 réservoirs d’eaux usées. Eh bien, nous avons frotté quelques fois, et nous avons même perdu un attachement qui nous permettait de bien vidanger les réservoirs. Prudence, prudence ! Et, en autant que ce soit possible, nous faisons le plein d’essence sans la caravane. 

 

Un garage dépositaire NAPA qui n’a pas de pièces 

Le camion se comporte bien, mais il faut à l’occasion faire un changement d’huile et réparer des petits bobos. Dans l’arrière-pays, dans une petite ville bien loin de tout, nous nous sommes arrêtés dans un garage prétendant être aussi un dépositaire de pièces NAPA. Nous voulions un changement d’huile, mais aussi un changement de filtre à air et le remplacement d’une ampoule de phare avant brûlée. Notre camion, un pick-up Dodge RAM 1500, est un des modèles les plus courant dans l’ouest américain (ici environ un véhicule sur trois est un pick-up...). Faut croire que nous étions trop dans l’arrière-pays, car notre dépositaire NAPA n’avait ni filtre à air, ni la bonne ampoule. C’est beau le Far-West profond, mais il faut se méfier. 

 

Parfois Trump ressort 

À quelques occasions nous avons vu des sites en bord de route qui étalaient drapeaux, banderoles et panneaux-réclame à la gloire de Trump. Mais il nous est arrivé aussi de rencontrer des Américains qui nous ont tenu un discours pro-Trump. Apprenant que nous étions Canadiens, ils nous ont mentionné que nous n’étions pas en sécurité dans notre pays, car nous n’avons pas le droit de nous promener en ayant une arme avec nous !  

  

La gentillesse des gens 

Dans les sentiers, dans les campings, souvent aussi dans les commerces et parfois sur la rue, les Américains se saluent gentiment. Cette approche bon enfant et quelque peu familière est différente de ce que l’on connait au Québec ou en France. Pour nous c’est différent et sympathique.  

 

Beaucoup de touristes Français, et Allemands, et Japonais, et autres... 

Dans les grands parcs de l’Utah, nous avons rencontrés beaucoup de touristes étrangers et en particulier des Français. Il semble que la fin de la pandémie crée un besoin irrésistible de voyager, de changer d’air. En famille, en groupe d’amis, les Français voyagent. Et les autres nationalités aussi. Tant mieux. 

 

Variation climatique : en 2 jours : 40*C (pas de vent) à 2*C (vent à 90 km/h) 

En camping à Moab, en Utah le long du fleuve Colorado, nous avons subi une vague de chaleur importante. Nous étions au fond d’un canyon relativement étroit qui accumulait une chaleur intense. Ce fut à un point tel que nous avons devancé notre départ d’une journée. Deux jours plus tard à Rawlins au Wyoming, nous avons au contraire prolongé notre arrêt d’une journée car il faisait un froid de canard et un vent à écorner les bœufs... Comme quoi en voyage il faut tout prévoir : du maillot de bain à la petite laine... ! 

Les campings gratuits (ou presque) 

Dans l’Ouest américain, les terres publiques constituent une partie importante du territoire. En Utah particulièrement, on dit que plus de 70% du territoire est constitué de terres publiques. Plusieurs organismes régissent ces immenses territoires : le Bureau of Land Management (BLM), le US Forest Service, Le US Army Corps of Engineers, le Bureau of Reclamation, le US Fish and Wildlife Service, le US National Parks Service. On doit ajouter les State Parks, les State Forests, les County Parks ainsi que de nombreux parcs municipaux. Tout ça fait un joli méli-mélo qui ne facilite pas la tâche de trouver un endroit pour camper. Une chance qu’il y a des applications qui nous aident à nous y retrouver : Campedium, The Dyrt, etc. Ces nombreux organismes offrent tous des terrains de camping gratuits ou à faible coût, habituellement sans services (eau, électricité, égout), mais aussi parfois avec services. Il est donc possible ici de camper dans de nombreux endroits gratuitement. Certains de nos plus beaux campings étaient dans ces endroits sauvages (Bolivar Peninsula, Beas Lewis Flats, ...)

 

Campings privés versus campings publics et State Parks 

D’une façon générale les campings privés sont beaucoup plus dispendieux que les campings publics et les State Parks. On en a vu qui demandait jusqu’à plus de $100. /jour (en Floride). Il y a cependant des exceptions dont les parcs Escapees (car nous sommes membres) et autres que l’on trouve en cherchant bien. Les campings publics gratuits ou presque sont accessibles surtout dans l’ouest du pays, mais offrent habituellement peu de services. Enfin, dans beaucoup d’États, les State Parks constituent des valeurs sûres. Ils offrent habituellement des services (eau, électricité et égout) et sont d’un coût abordables (sauf au Nebraska qui ajoutent au prix du camping un coût supplémentaire surprise d’entrée de $12/jour, tout comme le fait la SEPAQ au Québec !)  Mais il faut les réserver à l’avance et parfois longtemps à l’avance pour avoir un site disponible. Dans un voyage en itinérance comme le nôtre, il est difficile de planifier plus loin que 2 ou 3 semaines. Mais malgré l’incertitude, on finit toujours par trouver.  

 

Camper avec ou sans services (eau, électricité, égout) 

Notre caravane n’est pas neuve, mais grâce aux aménagements qu’elle possède, nous pouvons camper sans services. L’ajout principal que nous avons complété avant de partir est l’installation d’un panneau solaire et de 4 batteries de grande capacité. Nous pouvons donc faire du café, utiliser le micro-ondes et brancher le grille-pain sans problèmes (mais pas tous à la fois...). Nous pouvons écouter la télévision ou faire jouer de la musique. Camper comme cela en pleine nature, c’est presque comme si nous étions à la maison... presque ! 

 

La documentation 

À l’entrée dans un nouvel état par une route importante, on trouve toujours un Visitors Welcome Center qui offre habituellement une gamme complète d’informations touristiques. On nous remet une carte routière de l’état ainsi qu’une publication touristique générale. De plus, regroupées par région, on présente de nombreuses brochures des comtés, des villes et d’attractions touristiques commerciales. La qualité de ces documents varie grandement. Les guides généraux des états sont habituellement bien faits, mais pas toujours s’ils comprennent trop de publicité au détriment de l’information importante. Je me demande si la faculté de tourisme de l’UQAM enseigne à ses étudiants comment bien rédiger un guide, une brochure ou un dépliant ? Ce serait bien utile ainsi qu’une collection mondiale de documents touristiques qui pourrait servir d’exemples, bons ou mauvais. 

 

Alcool : chaque état... ! 

Aux États-Unis chaque état définit ses règles de distribution, de vente et de consommation d’alcool. Parfois dans les grandes surfaces, parfois dans des magasins spécialisés, parfois la bière ici mais le vin là. Parfois le vin là mais les spiritueux ailleurs. Mais le plus drôle, c’est que dans les grandes surfaces, ce ne sont pas tous les caissiers - ères qui peuvent scanner les alcools : il faut faire venir une personne autorisée à le faire ! Enfin, comble du ridicule, dans certains états pour acheter une caisse de bière ou une bouteille de vin, je dois présenter une pièce d’identité avec photo et preuve d’âge (j’aurai 77 ans dans quelques jours et il ne me restera qu’un an pour lire tous les Tintin !). Parfois trop c’est trop... 

 

Le drapeau américain flotte partout ! 

Les Américains sont fiers de leur pays et de leur drapeau, mais c’est souvent exagéré. Certains commerces font flotter des drapeaux exagérément grands, tellement que ça prend grand vent pour qu’ils se déploient. Mais on trouve aussi des drapeaux sur les motos, les autos, les pick-ups. Après s’être installés, certains campeurs installent une pancarte avec leur nom et... vous l’avez deviné, un drapeau américain !  Cette omniprésence du drapeau américain finit par agacer. C’est bien beau la fierté mais il y a une limite. 

 

Les petits chiens campent beaucoup 

Sur les campings, on rencontre beaucoup de retraités dans des VR ou des caravanes grand formats. Souvent ces aînés ont remplacés enfants et petits-enfants par des petits maudits chiens jappeurs. Ces jappettes marchent habituellement peu et sont souvent promenés dans les bras comme des poupons. Faut croire que plusieurs vieux Américains ont besoin de ce genre de moppe pour leur lécher la face. Tant qu’à moi, si jamais j’avais l’idée d’amener un chien en camping, j’en aurais un vrai, par un bibelot jappeur... 

 

Madame aide monsieur à installer le campement 

C’est toujours avec un certain sourire que l’on observe des couples monter leur campement. C’est habituellement l’homme qui conduit et qui recule le VR ou la caravane. Bien sûr madame le guide de la main, parfois bien, parfois mal. Une fois l’unité en place, c’est à partir de ce moment que l’on peut juger de la complicité dans le couple ! Il faut abaisser les pieds et les ajuster pour que le tout soit de niveau, brancher l’électricité, brancher l’eau, brancher le boyau d’évacuation des eaux usées et finalement faire sortir les extensions. Mais qui se tape tout ce travail ? L’homme seul ou l’homme et la femme ? Qui fait quoi ? Certaines dames participent complètement. D’autres, un petit peu. Et d’autres encore, pas du tout. Ça fait toujours un peu sourire de regarder ! 

 

Recyclage ? Ben oui : les canettes 

Quand on se regarde, on se désole ! Quand on se compare, on se console ! On devrait en faire plus au Québec au niveau du recyclage. Mais on est néanmoins au moins 20 ans en avance sur les États-Unis. Ici on ne recycle à peu près pas nulle part. Les seules petites exceptions sont quelques National Parks (mais pas tous) qui prétendent recycler en ayant une poubelle à part pour les canettes. C’est tout ou à peu près... ! On ne sent ici aucune préoccupation sérieuse pour tenter de régler le problème de la pollution par les déchets. C’est un peu triste. 

 

Les convois de trains sont longs 

Peu après les pistes qu’empruntaient les chariots pour se rendre en Californie au 19e siècle, les chemins de fer s’installèrent de l’Est à l’Ouest du pays. Comme nous revenons lentement vers l’est par le centre du pays, nous longeons fréquemment des voies ferrées. Ce qui nous frappe, c’est la longueur des convois. On en a rencontré qui cumulaient plus de 130 wagons : 3 ou 4 locomotives au début, 1 ou 2 locomotives au centre du convois et parfois 1 locomotive à la fin. Tout ça fait plus de 2 km de long ! Par contre, le transport par train est très écologique et c'est autant de camions de moins sur les routes. Un exemple à suivre ? 

 

Les plantes meurent partiellement pour mieux survivre 

Dans le désert où il y a peu d’eau, la végétation s’adapte aux conditions pour survivre. Pour certains petits arbres ou arbustes (une espèce de genévrier), les plantes cessent d’hydrater une partie de leurs racines ou de certaines branches pour concentrer le peu d’eau dont elles disposent pour sauver le reste de la plante. C’est pourquoi on voit souvent des arbrisseaux avec des parties de racines et/ou des branches mortes et d’autres qui sont vertes et vivantes. Nous ne connaissions pas ce phénomène. 

 

Lacs artificiels et arrosages agricoles 

Nous avons été étonnés de découvrir plusieurs lacs artificiels dans des régions semi-désertiques. Ici on érige des barrages sur les moindres cours d’eau.  Ces petits lacs alimentent d’immenses arrosoirs sur roues qui se déplacent en demi-cercles. Mais le plus curieux c’est que ces structures sans doute dispendieuses servent à faire pousser, non pas des légumes, mais bien du foin 

! Les arrosoirs s’alimentent aussi goulument dans la nappe phréatique.  Celle-ci baisse dangereusement dans tout l’ouest du pays et des lendemains douloureux sont à prévoir... ! 

 

Y a-t-il une limite à la grosseur des VR ? 

Notre caravane fait 28 pieds (environ 9 m.). Ça nous semble une bonne longueur pour le genre de voyage de 6 mois que nous avons entrepris. Mais nous avons vu des VR qui font presque le double de longueur du nôtre. Nous avons une extension : ils en ont 4 ou 5. Selon nous, rendu dans de telles dimensions ce n’est plus du camping ! Ces mastodontes exigent pour être déplacés des camions beaucoup plus puissants que le nôtre (qui fait quand même 5.7 litres). À cause de leur longueur, ils ne peuvent accéder à certains campings et nécessitent des manœuvres plus délicates pour reculer dans des sites un peu exigus pour eux. En camping, a-t-on vraiment besoin d’une laveuse-sécheuse, d’un téléviseur avec système de son intégré, d’un lit avec vibration et couverture chauffante ou encore un éclairage extérieur sophistiqué ? Nous ne croyons pas. 

 

Les Camp Hosts 

Dans plusieurs parcs publics (de Comté, de municipalité, de terres publiques et même de nombreux State Parks et National Parks) on retrouve des Camp Hosts. Ce sont des campeurs comme vous et moi, mais qui acceptent de camper au

même endroit pour un ou deux mois. Leur camping est gratuit et ils disposent de tous les services (même dans les campings qui ne les offrent pas aux autres campeurs). En contrepartie, ils ont des tâches minimes à accomplir et qui peuvent varier d’un camping à l’autre (généralement équivalent à 15 heures de travail par semaine) : nettoyage et entretien des salles de bains, surveillance, enregistrement des campeurs, vente de bois et de glace, etc. Imaginez-vous les hurlements syndicaux de employés de la SEPAQ si on voulait implanter un tel service au Québec ? 

 

La familiarité des corbeaux 

Au Québec, on voit beaucoup de corneilles mais peu de corbeaux. Dans les grands parcs de l’Utah, il y a beaucoup de corbeaux qui s’assemblent dans les différents belvédères le long des circuits touristiques. Ces gros oiseaux noirs sont familiers avec les touristes et on peut les approcher. Ça nous a fait une énième variété d’oiseaux que nous ne connaissions pas. 

 

Les campings sont pleins 

Dès le début juin, les campeurs américains se mettent à envahir les campings. Comme partout au monde semble-t-il, les gens en ont marre de la pandémie et veulent bouger, voyager et aussi camper. Les campings sont de plus en plus pleins et il devient difficile de réserver. Il me faut donc passer plus de temps à planifier et trouver des campings plus éloignés et moins populaires. J’y arrive encore, mais parfois il nous faut se rabattre sur des campings privés qui sont plus dispendieux et aussi moins intéressants au niveau de l’environnement. 

 

Retour à Sainte-Sophie le 25 juillet 

Puisque nous devrons faire du gardiennage d’animaux et aussi prendre soin de nos petits-enfants à Québec à partir du 6 août, nous avons décidé de revenir au Québec un peu plus tôt qu’initialement prévu. Nous aurons donc quelques jours pour souffler un peu et nous remettre du voyage avant d’aller à Québec pour deux semaines. Sandrine devrait par la suite reprendre son travail (qu’elle aime beaucoup) sans doute vers le 25 août.  

L’usure du voyage  

Lorsqu’on prétend que voyager constamment ce n’est pas des vacances, les gens rigolent un peu. Et pourtant c’est vrai ! Tous les 3 ou 4 jours en moyenne il faut se déplacer. Décamper, voyager, camper, trouver les commerces pour s’approvisionner, planifier des visites, des activités. Nous ne demeurons pas assez longtemps à chaque place pour tout voir, tout faire. Et parfois on en a assez : on veut juste se reposer !  Ça nous est arrivé récemment dans notre dernier camping en banlieue de Omaha (Nebraska). On n'a rien vu de la ville. Ce sera sans doute pour une prochaine fois... mais à 77 ans bientôt, j’en doute ! Par contre nous sommes présentement à Des Moines (Iowa) que nous avons visité et bien apprécié. C’est bien pour dire... ! 

 

Le dernier camping 

Avant de revenir au Québec, nous avons décidé qu’un dernier camping relax d’une semaine nous ferait du bien. Nous camperons donc dans un state park près de Ithaca (New York) dans la région des Finger Lakes. Nous connaissons un peu cette région et l’apprécions puisque ce fut notre première étape lors de notre voyage 2005-06 et nous en gardons un excellent souvenir. Ce sera la fin d’un beau et grand voyage. À quand le prochain et ? 

 

Salut et à la prochaine,

Serge

Publié dans Récit de voyage

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article